Si les agences devront restées fermées, les profesionnels pourront travailler sous conditions. Ils ne pourront, en revanche, pas faire visiter des logements à des particuliers.
Jusqu’au 1er décembre la France se reconfine afin de lutter contre l’épidemie de Covid. Mais ce confinement d’automne sera moins strict que le précédent afin de « préserver » l’économie et assurer une continuité de l’activité.
Tout comme les restaurants ou commerce de proximité, et en qualité de lieux recevant du public, les agences immobilières seront fermées. Toutefois selon les explications du gouvernement, ils pourront continuer à travailler notamment de chez eux mais « ne pourront pas faire visiter des logements aux Français. « Les visites des appartements avant location ou vente par les particuliers ne pourront pas avoir lieu, seules les visites virtuelles seront possibles » a précisé le ministère du Logement.
Est autorisé (à ce jour) : la poursuite d’activité des professionnels en vue de négocier des ventes ou gérer des logements.
Tant que tout cela se fait à distance. Ils auront aussi le droit de visiter eux-mêmes des biens pour poursuivre leur activité professionnelle (par exemple pour prendre des photos du logement), mais sans acheteur ou locataire avec eux.
Ne sont pas autorisés : les visites en présence de clients, acheteurs ou locataires.
Toutefois des zones d’ombre persistent concernant par exemple la prospection terrain et notamment les états des lieux, car pour rappel les déménagements sont autorisés.
Quid des états des lieux pendant ce re-confinement ?
Rien de précis sur ce sujet pour l’instant. Toutefois si on se plie strictement aux annonces de gouvernement, officiellement un état des lieux n’est pas un motif justifiant un déplacement sauf s’il organisé pour « motif impérieux », alors que pour rappel les déménagements organisés seuls ou via un professionnel sont autorisés. Or qui dit « déménagement » dit souvent « états des lieux » !
Toutefois si on se réfère aux dérogations données lors du précédent confinement, il pourra sans doute y avoir une tolérance pour les états des lieux qui nécessite rappelons le, une présence physique.