Une image vaut mille mots ! Le principe, formulé par Confucius il y a plus de 2 500 ans, n’a pas pris une ride et vaut tout particulièrement dans le cadre des relations parfois conflictuelles entre locataires et propriétaires. L’ajout de photos à l’état des lieux est ainsi un excellent réflexe à acquérir.
Pourquoi joindre des photos à un état des lieux ?
L’état des lieux dressé lors de l’entrée ou de la sortie du logement est un document essentiel pour déterminer les responsabilités en cas de litige. Réalisé pièce par pièce, il inclut une description textuelle et précise de l’état des murs, des équipements et de tous les autres éléments visibles lors de la visite, réalisée en présence du bailleur ou de l’agent immobilier.
Entre un « état d’usage », un « bon état » et un « état moyen », tout est cependant affaire d’interprétation, et des désaccords peuvent donc surgir très facilement au moment du départ du locataire. La prise d’une photographie à l’entrée et d’une autre photographie à la sortie, dans cette situation, apporte une preuve visuelle incontestable en cas de dégradation anormale d’un élément du logement.
Photos et état des lieux : rien n’échappe à l’objectif !
La réalisation de photos lors de l’état des lieux est une sécurité pour le bailleur ou l’agent immobilier. Il devient par exemple facile de constater si une tache sur le sol de la cuisine était effectivement présente avant l’arrivée du locataire, comme ce dernier l’affirme, ou encore si la moquette est bien rendue dans son état d’origine après un shampouinage.
Photos jointes à l’état des lieux : quelle valeur légale ?
Les photographies annexées à un état des lieux ont officiellement une valeur de preuve depuis le décret n°2016-382 du 30 mars 2016, pris en application de la loi ALUR.
En pratique, la preuve par photo peut néanmoins s’avérer difficile pour les agents immobiliers qui procèdent toujours à la rédaction d’un état des lieux en version papier. Cette méthode implique en effet :
- Soit d’imprimer et joindre les photos en couleur à chaque version de l’état des lieux, ce qui n’est guère économique ;
- Soit d’envoyer l’ensemble des photos par e-mail avec un accusé de réception.
Même dans ce dernier cas, un locataire procédurier aura toujours la possibilité de contester la validité des photos produites, et notamment la date exacte de réalisation des clichés. C’est la raison pour laquelle un état des lieux numérique est fortement recommandé.
Optez pour une intégration native des photos dans l’état des lieux
Avec l’appliction homePad PRO, vous avez la possibilité de joindre des photos en illimité dans un état des lieux 100 % numérique ; l’application homePad cumule l’avantage d’un gain de temps phénoménal et d’une grande sécurité juridique pour tous les bailleurs et les professionnels de l’immobilier. Prenez la photo de chaque pièce avec votre tablette, et insérez le cliché dans la bonne catégorie d’un simple mouvement du doigt pour une efficacité optimale.
De plus grâce à homePad, les photos prises sont mise en page automatiquement dans le rapport PDF, elle sont également renommées, numérotées et surtout horodatées, ce qui apporte une force juridique supplémentaire et qui évite toute forme de contestation de la photo.
Des photographies bien cadrées et « parlantes » ont le pouvoir de désamorcer un grand nombre de litiges potentiels avec le locataire au moment de la sortie des lieux. Ne vous privez pas de cet outil puissant et désormais bien intégré dans la législation.
Par Julia Baron